Les produits laitiers : pourquoi s'en méfier ?

Si vous venez en consultation de Naturopathie, il est probable qu'on vous conseille de réduire votre consommation de produits laitiers, voire même de les arrêter pendant quelques semaines, surtout ceux de vache.

Mais pourquoi ? Alors qu'on nous recommande "3 par jour" ?

Sachez tout d'abord que cette affirmation de la PNS ne repose sur AUCUNE étude scientifique sérieuse. De plus, des liens très forts existent entre les spécialistes de la nutrition et l'industrie agro-alimentaire. Je vous fournirai des références à la fin de cet article si vous souhaitez approfondir le sujet...

Et si vous trouvez cette affirmation complotiste, notez que l'ostéoporose (troubles osseux) et les fractures de hanche chez les personnes âgées sont beaucoup plus fréquentes dans les pays industrialisés (USA, Europe) que dans ceux où la consommation de produits laitiers est très faible, voire inexistante (Japon, Asie, par exemple).

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les produits laitiers de vache deviennent des éléments nuisibles à notre santé. Laissez-moi vous expliquer, car il est difficile de démystifier cette idée, largement entretenue par l'industrie agro-alimentaire et les publicités, que le lait serait bon pour la santé.

Enfin, il est aussi important de faire la distinction entre le lait cru et bio de vache et les produits laitiers industrialisés. Un point sera fait à la fin de cet article.

Le lait : plus une matière première, mais un produit industriel

Le lait d'aujourd'hui n'est plus celui d'il y a 30 ans… Il est devenu un produit industriel. Comme le blé et son gluten, il a subi de nombreuses transformations en peu de temps, trop rapidement pour que notre organisme et notre système digestif puissent s'y adapter.

Les vaches élevées en intensif et à haut rendement reçoivent des antibiotiques et des hormones. Elles ne se nourrissent pas uniquement d'herbe, mais d'un mélange de maïs, de colza, de résidus de céréales, voire de soja dans certains pays… Pourtant, la vache est un herbivore par nature, dont l'anatomie est conçue pour manger uniquement de l'herbe. En effet, l'herbe se transforme en oméga-3 dans l'organisme des vaches, alors que le maïs et le soja sont dépourvus de ces oméga-3 et sont riches en oméga-6, des acides gras pro-inflammatoires !

Les processus de pasteurisation modifient également les protéines du lait (notamment les composants du lactosérum), les rendant inflammatoires.

Si vous consommez des yaourts, sachez qu'en plus du lait, les industriels y ajoutent souvent du sucre et des épaississants…

Pour résumer : Le lait a beaucoup changé depuis 1983… Il contient plus de beta-lactoprotéine (une protéine allergisante qui détruit la flore intestinale), plus d'omégas-6, moins d'omégas-3, et bien moins de vitamines et d'oligo-éléments en raison des processus de pasteurisation.

Le lait et ses protéines : un problème à résoudre

La beta-lactoprotéine : Cette protéine, présente en grande quantité dans nos laits modernes, est très allergisante, bien plus que les fruits à coque ou le gluten… Elle détruit notre flore intestinale, qui joue normalement le rôle de filtre intelligent. Lorsqu'elle est affaiblie, la perméabilité intestinale augmente. Les intestins laissent alors passer des substances qu'ils ne devraient pas, ce qui alerte notre système immunitaire qui réagit. Cela peut aussi entraîner d'autres allergies, comme celles aux pollens ou aux poils de chats, mais aussi des troubles ORL : sinusites, angines à répétition… Si vous souffrez de ces troubles, je vous conseille d'arrêter les produits laitiers pendant 3 mois et d'observer les résultats.

La caséine : Cette protéine, largement présente dans le lait de vache, est inflammatoire et favorise, à long terme, la perméabilité intestinale. Elle entraîne aussi la production de mucosités.

Vache

Allergies au lait

Point 3, l'intolérance au lactose

L'intolérance au lactose concerne 1 personne sur 7 en Europe !

La lactose c'est le sucre présent dans le lait, une fois sevré nous perdons petit à petit la capacité à le digérer. Cela peut dépendre des personnes mais en règle général nous ne produisons plus l'enzyme nécessaire à sa dégradation : la lactase. Ce sont donc aux bactéries de nos intestins (notre microbiote) de digérer les produits du lactose. Le problème c'est que ces résidus vont fermenter dans nos intestins et ces fermentations peuvent causer des ballonnements, des troubles du transit, des maux de ventre, des migraines chez certaines personnes, voire même des allergies ! Après l'âge de 5 ans, le lait ne devrait plus avoir sa place dans notre consommation quotidienne. C'est d'ailleurs à partir de l'âge de 5 ans que les enfants risquent le plus de créer des maladies auto-immunes, des allergies, ou avoir des problèmes de surpoids...

Une étude suédoise, ayant fait beaucoup de bruit, a démontré que les personnes buvant beaucoup de lait avaient plus de risques de fractures, et un taux de mortalité plus élevé (en particulier chez les femmes) à cause d'un autre sucre du lait : le galactose. Sachez que l'on en trouve moins dans les produits de lait fermentés et dans les fromages.

Point 4, et mes besoins en calcium alors ?

Et celui des autres animaux mammifères ? Nous sommes le seul mammifère a continuer de consommer du lait (d'un autre animal en plus).

De plus le calcium présent dans les produits laitiers n'est assimilable que de 30% : il faudrait boire 1L de lait par jour pour couvrir les besoins énoncés par les scientifiques ! Et comme énoncé plus haut, les pays où la consommation de produits laitiers sont faibles ont moins de troubles osseux que par chez nous. C'est donc bien la preuve qu'ils trouvent leur source de calcium ailleurs, n'est ce pas ? Comme pour les animaux : on en trouve dans les végétaux, en plus il est bien plus assimilable ! En particulier dans les légumes verts, mais aussi dans les amandes, dans les coquillages, ect...

Avec une alimentation équilibrée et variée vous ne devriez donc pas manquer de calcium !

L'intolérance au lactose

L'intolérance au lactose touche 1 personne sur 7 en Europe !

Le lactose est le sucre présent dans le lait. Une fois sevré, nous perdons progressivement la capacité à le digérer. Cela varie d'une personne à l'autre, mais en règle générale, nous cessons de produire l'enzyme nécessaire à sa dégradation, la lactase. Ce sont alors les bactéries de notre intestin (notre microbiote) qui doivent digérer le lactose. Les résidus de lactose fermentent dans nos intestins, entraînant des ballonnements, des troubles du transit, des maux de ventre, des migraines chez certaines personnes, voire des allergies. Après 5 ans, le lait ne devrait plus figurer régulièrement dans notre alimentation. D'ailleurs, c'est à partir de cet âge que les enfants risquent davantage de développer des maladies auto-immunes, des allergies ou des problèmes de surpoids...

Une étude suédoise a révélé que les personnes qui boivent beaucoup de lait ont un risque plus élevé de fractures et un taux de mortalité plus élevé, en particulier chez les femmes, à cause du galactose, un autre sucre du lait. Sachez que le galactose est moins présent dans les produits laitiers fermentés et dans les fromages.

Et mes besoins en calcium ?

Et ceux des autres animaux mammifères ? Nous sommes les seuls mammifères à continuer de consommer du lait, et même celui d'un autre animal.

De plus, le calcium des produits laitiers n'est assimilable qu'à 30 %. Il faudrait boire 1L de lait par jour pour couvrir les besoins estimés par les scientifiques ! Comme mentionné plus haut, les pays à faible consommation de produits laitiers connaissent moins de troubles osseux que chez nous. Cela prouve que d'autres sources de calcium existent, n'est-ce pas ? Comme pour les animaux : on en trouve dans les végétaux, et en plus il est mieux assimilable ! Surtout dans les légumes verts, les amandes, les coquillages, etc

Avec une alimentation équilibrée et variée, vous ne manquerez donc pas de calcium !

Les facteurs de croissance dans le lait

Aujourd'hui, un litre de lait provient de milliers de vaches, souvent traitées aux antibiotiques. Ce lait subit de fortes températures, créant ainsi un désordre immunologique !

Si vous avez 30 000 vaches dans votre région, vous vous retrouvez avec 30 000 profils immunologiques dans votre organisme, ce qui représente une surcharge d'informations pour votre système !

Selon le Pr Bodo Melnik, le lait enverrait des signaux biochimiques qui stimulent la croissance, ce qui entraînerait des problèmes de santé. Le lait agirait comme un dopant biologique de deux manières :

  1. Ces acides aminés stimulent le foie, qui produit de l'IGF1 (l'hormone de croissance).
  2. Les micro ARN du lait régulent les gènes humains pour stimuler la croissance.

Cela pourrait, à long terme, entraîner du diabète de type 2, favoriser une résistance à l'insuline, ou encore provoquer des maladies dégénératives (comme la maladie de Parkinson). Cela augmenterait aussi le risque de cancer, car une protéine du lait pasteurisé, "ONCO MIR 21", stimule la croissance des cellules cancéreuses. Une raison de plus de se tourner vers des laits crus...

A force cela pourrait engendrer chez certaines personnes du diabète de type 2, favoriser une résistance à l'insuline, entraîner des maladies de dégénérescence (Parkinson par exemple). Cela augmenterai également le risque de cancer, car une protéine du lait pasteurisé "ONCO MIR 21) stimule la croissance de la cellule cancéreuse. Une raison de plus de se tourner vers des laits crus...

Du coup, on fait quoi ?

1 - Tout dépend de votre état de santé

Si vous souffrez de pathologies, de maladies auto-immunes, d'antécédents de cancers ou d'allergies, il est préférable d'éviter les produits laitiers. Essayez de les supprimer pendant quelques mois avant de les réintroduire petit à petit, en choisissant bien vos produits.

Si vous avez une flore intestinale en bonne santé, sans problème de digestion ou de santé, choisissez des produits laitiers de qualité ! Et n'en consommez pas systématiquement tous les jours. Variez vos sources de calcium !

2 - Diminuez votre consommation de produits laitiers et privilégiez ceux de qualité :

Bio : Les vaches sont nourries avec de l'herbe, donc le lait est plus nutritif. Elles sont aussi moins, voire pas, traitées aux antibiotiques.

Cru, de préférence local, dans la ferme du coin, afin de connaître les conditions d'élevage des vaches. Cela vous permet d'éviter la dénaturation des protéines et les risques associés.

Si vous avez des doutes, ne savez pas quelle est votre tolérance aux produits laitiers, ou si vous avez besoin de conseils alimentaires, prenez rendez-vous. Je serai ravie de vous faire un bilan et de vous fournir des conseils personnalisés.

Si vous avez un doute, ne savez pas quelle est votre tolérance face aux produits laitiers, avez besoin de conseils alimentaires : n'hésitez pas à prendre RDV, je serai ravie faire votre bilan et vous conseiller au mieux, de façon individualisée :)

Sources :

Le Lien entre industriels et nutritionnistes du gouvernement : Livre du journaliste Thierry Soucar : "Le lait, mensonges et propagande

Reportage Arte : Le lait, mensonges et vérités

Ma formation de naturopathie à ISUPNAT

Prenez soin de vous,

Julia COLLET

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